La Société Civile Immobilière (SCI) est une solution prisée pour concrétiser un achat immobilier SCI à plusieurs, qu’il s’agisse d’une résidence familiale ou d’un investissement immobilier. En encadrant la détention par des parts sociales et un gérant, la SCI facilite la gestion quotidienne, l’optimisation fiscale SCI et la transmission patrimoine en SCI. Ce guide complet détaille les caractéristiques juridiques, les atouts, puis les étapes de création pour réussir un achat en SCI en toute sécurité. Un projet d'achat immobilier ? Contactez votre conseiller Optimhome local et découvrez nos annonces de biens à vendre dans toute la France !
Qu’est-ce qu’une SCI et quels sont ses atouts pour un achat immobilier ?
La SCI (société civile immobilière) est une personne morale créée pour détenir et gérer un patrimoine immobilier au nom d’associés. Elle se caractérise par la détention de parts sociales SCI détenues par au moins deux associés (personnes physiques ou morales) et par un objet strictement civil : acheter, gérer, louer ou transmettre des immeubles, mais pas exercer une activité commerciale habituelle. Contrairement à l’indivision immobilière où la propriété est collective et souvent fragile (exigeant l’unanimité pour certaines décisions), la SCI sépare juridiquement le patrimoine de la société du patrimoine personnel des associés et organise la prise de décision selon les statuts.
Grâce aux parts sociales, chaque associé voit ses droits proportionnels à son apport : c’est un levier pour organiser la répartition des charges et des bénéfices. La responsabilité des associés reste toutefois indéfinie (ils répondent des dettes à hauteur de leur quote-part), d’où l’importance de statuts clairs qui prévoient les modalités de gérance, d’agrément et de cession des parts. La structure permet aussi d’améliorer la capacité d’emprunt : les banques évaluent la solidité financière collective pour accorder un prêt immobilier SCI, ce qui facilite l’achat immobilier à plusieurs.
La SCI : une structure juridique adaptée à l’achat immobilier à plusieurs
La création SCI suppose au minimum deux associés et la rédaction de statuts (sous seing privé ou acte authentique). Le gérant SCI est nommé pour diriger la société et représenter la SCI vis‑à‑vis des tiers ; ses pouvoirs et la fréquence des assemblées générales doivent être définis dans les statuts. Ces derniers déterminent aussi les règles d’entrée et de sortie d’associés, l’agrément pour céder des parts sociales et les majorités requises pour les décisions importantes. En organisant ainsi la gouvernance, la SCI évite les blocages fréquents en indivision et sécurise l’achat en commun.
Les principaux avantages d’acheter un bien immobilier en SCI
Acheter en SCI offre plusieurs atouts : gestion collective simplifiée (répartition des charges, mandat du gérant), protection relative du patrimoine personnel (séparation des patrimoines), optimisation fiscale SCI possible (choix IR/IS selon la stratégie), et transmission patrimoine facilitée (donation progressive de parts sociales bénéficie d’abattements). Pour l’investissement immobilier, la SCI permet d’amortir, de répartir loyers et charges et, éventuellement, d’opter pour l’IS pour lisser la fiscalité. Enfin, la SCI facilite la transmission intergénérationnelle : donner des parts sociales plutôt que l’immeuble complet permet souvent de réduire les droits de succession et d’organiser la transmission selon la volonté des associés.
Comment créer une SCI pour réaliser un achat immobilier ?
La création SCI repose sur des formalités précises et des choix structurants.
- Première étape : rédiger des statuts adaptés au projet (achat résidence principale, SCI familiale, SCI de gestion-location ou SCI d’attribution). Les statuts fixent l’objet social, le capital social, la répartition des parts sociales, les pouvoirs du gérant, les règles d’assemblée et les modalités d’agrément.
- Ensuite, les associés procèdent au dépôt des apports (numéraire et/ou nature), ouvrent un compte bancaire au nom de la SCI et publient une annonce légale.
- La dernière phase consiste à immatriculer la société au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) : dès immatriculation, la SCI devient propriétaire possible d’un bien et peut signer un compromis conditionné à l’obtention d’un prêt.
Il est fortement recommandé de s’entourer d’un notaire pour certaines opérations (par exemple, l'apport en nature d’un bien immobilier nécessite souvent un acte authentique) et d’un expert-comptable pour anticiper la fiscalité et la comptabilité.
Les coûts de création varient selon l’accompagnement : annonce légale (≈ 150–250 €), frais d’immatriculation (≈ 60–80 €), et éventuels honoraires de notaire ou de conseil (de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros selon la complexité).
Les différentes formes de SCI adaptées à l’achat immobilier
Plusieurs formes répondent à des objectifs distincts :
- la SCI familiale favorise la transmission et l’achat en commun entre proches ;
- la SCI de gestion-location est optimisée pour l’investissement locatif et la perception de revenus fonciers ;
- la SCI d’attribution sert à acquérir un immeuble en vue de le diviser et d’attribuer des lots ;
- la SCI professionnelle concerne l’usage professionnel du bien (locaux d’activité) et peut impliquer des règles spécifiques.
Le choix de la forme oriente la rédaction des statuts, la fiscalité et la stratégie patrimoniale.
Les étapes clés de la constitution d’une SCI
Pratiquement, constituer une SCI implique :
- Rédiger et signer les statuts (personnalisés selon le projet) ;
- Réaliser les apports (numéraire versé sur un compte bancaire dédié, apport en nature éventuellement constaté par notaire) ;
- Publier une annonce légale précisant la création ;
- Déposer le dossier d’immatriculation au greffe (formulaire M0, pièces justificatives) pour obtenir l’extrait Kbis. Délais : quelques jours à quelques semaines selon le recours à un professionnel.
Coûts indicatifs : de l’ordre de quelques centaines d’euros hors honoraires conseils ; prévoir aussi la tenue de la comptabilité annuelle et, si option IS, des obligations fiscales renforcées.
Quel financement pour un achat immobilier en SCI ?
Financer un achat immobilier en SCI mobilise plusieurs leviers : apports des associés, avances en compte courant et emprunt bancaire au nom de la société. Le montage retenu influence la structure des garanties, la déductibilité des charges et la capacité d’emprunt globale de la SCI. Anticiper dès la phase de constitution le plan de financement est essentiel pour convaincre la banque et sécuriser l’opération d’achat immobilier SCI.
Les apports personnels et en nature dans la SCI
Les associés peuvent constituer le capital via des apports en numéraire (argent) ou en nature (terrain, immeuble).
L’apport en numéraire est simple : les sommes sont déposées sur le compte bancaire de la SCI et donnent lieu à l’émission de parts sociales.
L’apport en nature (transmission d’un bien à la SCI) nécessite souvent l’intervention d’un notaire et une évaluation précise, car il modifie la répartition des parts.
Une alternative fréquente consiste à alimenter la SCI par des avances en compte courant d’associé : cet outil permet aux associés de prêter des fonds à la SCI sans augmenter le capital, puis de se faire rembourser plus tard.
Les avances en compte courant offrent de la souplesse de trésorerie mais doivent être formalisées (conditions de remboursement, intérêts éventuels) pour éviter les conflits ultérieurs.
Le prêt bancaire pour financer l’achat en SCI
La majorité des acquisitions en SCI s’appuie sur un prêt immobilier souscrit par la société. Les banques étudient le dossier en combinant la solidité financière de la SCI (capitaux propres, loyers prévisionnels) et la solvabilité des associés. Elles demandent souvent des garanties classiques : hypothèque ou privilège de prêteur de deniers sur le bien, et très fréquemment des cautions personnelles des associés (garantie solidaire).
Les conditions (taux, durée, apport exigé) sont proches de celles des particuliers mais la banque peut être plus exigeante sur le dossier locatif (baux, taux d’occupation). Important : la clause suspensive d’obtention du prêt doit figurer au compromis afin de protéger la SCI acheteuse en cas de refus bancaire.
Enfin, notez que les prêts aidés (PTZ, aides locales) sont généralement incompatibles avec une acquisition au nom d’une SCI. Le PTZ accession est réservé aux personnes physiques ; une SCI ne peut pas en bénéficier pour l’achat. Pour des travaux, l’éco‑PTZ peut être accordé à certaines SCI non IS (conditions spécifiques).
La fiscalité applicable à la SCI après un achat immobilier
Le choix du régime fiscal est un point stratégique pour une SCI créée dans le cadre d’un achat immobilier. Par défaut, la SCI est transparente : elle relève de l’impôt sur le revenu (IR) et laisse l’imposition des revenus fonciers aux mains des associés.
Mais la SCI peut opter pour l’impôt sur les sociétés (IS), ce qui change profondément le traitement des revenus, des charges et des plus-values. Ce choix doit être réfléchi à l’avance, car il a des conséquences durables sur l’optimisation fiscale SCI et la transmission patrimoine en SCI.
L’imposition à l’impôt sur le revenu (IR) pour une SCI
Sous le régime de l’IR, la SCI est « transparente » : les loyers perçus par la société sont répartis entre les associés et déclarés dans leurs revenus fonciers selon leur quote‑part. Les charges admises en déduction (intérêts d’emprunt, travaux d’entretien et de réparation, taxe foncière, assurances, frais de gestion) viennent diminuer le résultat imposable.
Ce régime est intéressant lorsque les associés veulent bénéficier directement des déficits fonciers (déductibles sous conditions) ou conserver une fiscalité personnelle avantageuse. À la revente, la plus-value est, en principe, calculée au niveau des associés selon le régime des plus-values immobilières des particuliers, avec abattements pour durée de détention.
L’imposition à l’impôt sur les sociétés (IS) et ses impacts
Opter pour l’IS transforme la SCI en entité imposée sur son bénéfice : les loyers diminués des charges et amortissements sont imposés à l’IS (taux normal et taux réduit pour la première tranche sous conditions). L’amortissement comptable du bien réduit l’assiette imposable et peut optimiser la trésorerie. Seules les SCI à l’IS peuvent pratiquer des amortissements ; à l’IR, on reste sur des charges déductibles (intérêts, travaux d’entretien…).
En revanche, la sortie de l’argent de la société (distribution de dividendes) entraîne une imposition complémentaire au niveau des associés (prélèvements sociaux, prélèvement forfaitaire unique ou imposition selon le barème selon le cas). À la revente, la plus-value imposable est calculée différemment (sur la valeur nette comptable) et peut conduire à une imposition plus lourde que sous IR ; la distribution du produit de la vente peut, de plus, générer une double imposition.
Attention : l’option pour l’IS est généralement ferme mais est révocable jusqu'à la fin du 5ème exercice. Elle doit être étudiée avec un expert‑comptable pour mesurer ses effets sur le moyen et long terme, notamment si l’objectif est la transmission patrimoine en SCI. Enfin, en cas d’activité commerciale, notamment location meublée habituelle, la SCI devient passible de l’IS (CGI art. 206).
Revendre un bien immobilier détenu en SCI : démarches et fiscalité
La revente d’un bien détenu par une SCI obéit à des règles spécifiques : c’est la personne morale (la SCI) qui vend l’immeuble, les décisions relèvent des associés, et la fiscalité dépend du régime fiscal de la SCI (IR ou IS) ainsi que de la nature de l’opération (vente de l’actif ou cession de parts sociales). Anticiper ces modalités permet d’éviter des coûts inattendus et de choisir la stratégie la plus optimale pour l’ensemble des associés.
Processus et modalités de vente d’un bien en SCI
La vente d’un bien appartenant à une SCI doit être décidée conformément aux statuts : convocation d’une assemblée générale, vote selon la majorité prévue (majorité simple, qualifiée ou unanimité pour certaines décisions). Une fois la décision prise, la SCI signe le compromis et l’acte authentique comme tout vendeur.
Pratique courante : si un ou plusieurs associés ne veulent pas vendre, il est souvent prévu dans les statuts des clauses d’agrément (empêchant l’entrée d’un nouvel associé sans accord) ou des modalités de préemption. En cas de blocage durable, les voies judiciaires existent (demande de dissolution/liquidation) mais sont longues et coûteuses ; mieux vaut prévoir dès la création des mécanismes de sortie (pacte d’associés, prix de rachat, méthode d’évaluation).
Lorsque la vente est réalisée, le produit est encaissé au nom de la SCI. La répartition des sommes entre associés s’effectue en comptabilité selon leur quote‑part, après paiement des dettes de la société et des frais (notaire, frais d’agence, fiscalité). En cas de dissolution de la SCI post‑vente, un liquidateur répartit l’actif net entre associés.
La fiscalité lors de la revente : calcul et exonérations possibles
La fiscalité dépend du régime fiscal choisi :
- SCI soumise à l’IR (transparente) : la plus‑value immobilière est, en principe, imposée au niveau des associés comme une plus‑value privée. Le calcul respecte les règles des particuliers (abattements pour durée de détention, exonération totale possible au titre de l’impôt sur le revenu après une durée de détention suffisante et exonération des prélèvements sociaux éventuellement après une période plus longue). Les charges et abattements applicables dépendent de la durée de détention et de la nature du bien (résidence principale, local loué…).
- SCI soumise à l’IS : la plus‑value est déterminée selon la comptabilité (prix de cession moins valeur nette comptable après amortissements). Elle est imposée au taux de l’IS et la distribution du produit de la vente (dividendes) peut entraîner une imposition supplémentaire au niveau des associés. La fiscalité globale peut donc être plus lourde qu’en IR pour une revente, surtout si la société a amorti le bien.
Alternatives et optimisations :
- Cession des parts sociales : les associés peuvent vendre leurs parts plutôt que demander à la SCI de vendre l’actif. La taxation des plus‑values sur cession de parts obéit à un régime distinct (plus‑value sur titres) et peut s’avérer fiscalement avantageuse selon la situation (valorisation, régime d’imposition, abattements pour durée). Ce montage nécessite une expertise (valorisation des parts, pacte d’associés, contrôle fiscal).
- Exonérations possibles : résidence principale d’un associé, petites ventes ou règles liées à la durée de détention peuvent conduire à des exonérations partielles ou totales. Les règles sont techniques et exigent une simulation précise.
Conseils opérationnels : faire évaluer le bien par un expert, vérifier le régime fiscal applicable (IR/IS), simuler l’impact fiscal d’une vente d’actif vs cession de parts, et inscrire si nécessaire une clause suspensive (obtention d’agrément, fiscalité) avant signature.
Conclusion — 5 points à retenir sur la création de SCI pour acheter et vendre un bien immobilier
- Décision collective : la vente d’un bien en SCI se prend selon les règles statutaires ; vérifiez quorum et majorité avant toute négociation.
- Fiscalité déterminante : l’impact fiscal de la revente diffère radicalement selon que la SCI est à l’IR ou à l’IS — simulez toujours les deux scénarios.
- Cession d’actif vs cession de parts : vendre le bien ou vendre les parts peut aboutir à des incidences fiscales très différentes — comparez avec votre notaire ou expert‑comptable.
- Prévenir les blocages : prévoir dans les statuts/pacte des mécanismes de sortie (prix, gré à gré, clause d’agrément, droit de préemption) pour éviter les conflits entre associés.
- Anticiper et s’entourer : faites réaliser une expertise, anticipez les coûts fiscaux et juridiques, et confiez vos simulations à un conseiller spécialisé (notaire, expert‑comptable, conseiller immobilier).
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FAQ : questions fréquentes sur l'achat et la vente de biens immobiliers en SCI
Comment acheter un bien immobilier en SCI ?
Les associés créent d’abord la SCI (statuts, immatriculation au RCS), puis signent l’acte d’achat au nom de la société. L’acquisition se fait via les apports des associés et/ou un prêt bancaire.
Est-il plus facile d'obtenir un prêt en SCI ?
Les banques apprécient la solidité collective de la SCI mais exigent souvent des garanties personnelles des associés. Cela peut faciliter un financement à plusieurs, mais les conditions restent parfois plus strictes que pour un achat en nom propre.
Qu'est-ce qu'une SCI ?
La Société Civile Immobilière est une structure juridique permettant de détenir et gérer un ou plusieurs biens immobiliers à plusieurs associés. Elle se caractérise par des parts sociales et une gestion organisée par un gérant.
Pourquoi créer une SCI ?
Créer une SCI permet d’acheter à plusieurs, de faciliter la transmission d’un patrimoine, de mieux organiser la gestion locative et de bénéficier d’une fiscalité adaptable. Elle évite aussi les blocages fréquents de l’indivision.
Comment faire une SCI ?
Il faut rédiger des statuts, effectuer les apports (argent ou bien immobilier), publier une annonce légale et immatriculer la société au RCS. Un notaire ou un expert peut accompagner la démarche.
Pourquoi acheter un bien immobilier en SCI ?
L’achat en SCI permet de mutualiser les apports, de sécuriser la gestion entre associés et de préparer une transmission patrimoniale plus souple. C’est une solution adaptée aux familles comme aux investisseurs.
Comment créer une SCI pour acheter un bien immobilier ?
Il faut constituer une SCI avant l’achat : rédiger les statuts, ouvrir un compte bancaire, immatriculer la société, puis signer le compromis au nom de la SCI. Le financement est porté par la société, avec l’appui des associés.
Peut-on louer un bien en SCI familiale ?
Oui, une SCI familiale peut gérer et louer un bien immobilier. Les loyers sont perçus par la société et répartis entre associés selon leurs parts sociales.
Quels sont les avantages d'une SCI ?
Elle facilite la gestion à plusieurs, optimise la transmission, sécurise les décisions collectives et permet d’adapter la fiscalité (IR ou IS). C’est une structure souple et reconnue par les banques et notaires.
Quels sont les inconvénients d'une SCI ?
La SCI implique des formalités de création, des frais (statuts, immatriculation, comptabilité) et une gestion régulière. La responsabilité des associés est illimitée, et le régime fiscal choisi peut être contraignant selon le projet.
Achat immobilier : SCI ou nom propre ?
En nom propre, la gestion est simple mais moins souple en cas d’achat à plusieurs. En SCI, les formalités sont plus lourdes mais la gestion collective, la transmission et la fiscalité peuvent être bien plus avantageuses.
Quelles formalités pour vendre un bien détenu par une SCI ?
La décision de vendre se prend selon les statuts (assemblée, majorité). La SCI signe le compromis et l’acte authentique ; les fonds sont répartis entre associés après paiement des dettes.
La plus‑value en SCI est‑elle la même qu’en achat individuel ?
Non. En SCI à l’IR, la plus‑value suit le régime des particuliers; en SCI à l’IS, elle est calculée sur la valeur nette comptable et imposée à l’IS, avec un impact à la distribution.
Vendre les parts de la SCI est‑il avantageux ?
Parfois. La cession de parts peut permettre d’éviter certains frais et d’appliquer un régime fiscal différent, mais nécessite une évaluation précise et vérification des clauses statutaires.
Que faire en cas de désaccord d’un associé en SCI sur la vente immobilière ?
Vérifier les clauses d’agrément et de rachat prévues dans les statuts/pacte ; en l’absence d’accord, des procédures judiciaires existent mais sont longues — mieux vaut anticiper contractuellement.
Dois‑je consulter un notaire ou un expert‑comptable avant de vendre en SCI ?
Oui. Notaire et expert‑comptable permettent d’optimiser la stratégie (vente d’actif vs cession de parts), d’évaluer les conséquences fiscales et de sécuriser la transaction.
Auteur de la publication

Fabrice DOBROWOLSKI, Directeur de l’animation du réseau Optimhome
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